Archives de Catégorie: communication

Duflot et l’Eglise: une belle Une du Parisien ce matin et surtout une belle envie de rire

En écoutant les informations sur ma chaîne radio d’info en continu préférée, j’ai failli m’étrangler de rire en buvant mon thé matinal: Cécile Duflot demandant de l’aide à l’Eglise pour le logement en région parisienne cet hiver.
Et le journaliste de revue de presse de souligner les besoins, le côté insolite de la demande pour une personnalité fort peu réputée pour son cléricalisme.

Où est-ce drôle? Dans la remarque de l’analyste disant en substance: »Peut-être la ministre s’est-elle informée en lisant le « Canard Enchaîné »? ». C’est l’histoire de l’oeuf de cane… Qui fait naître qui? Qui est a l’origine de quoi?

Je ne sais pas si le journaliste faisait de l’humour -je le pense quand même- mais j’ai beaucoup ri.
Les autorités religieuses ne s’y donc pas trompées, puisque le journal « La Croix » a aborde ce sujet ce weekend. L’Eglise lit peut-être aussi le « Canard Enchaîné »…

On peut rire a propos de sujets graves. La communication très sérieuse peut aussi permettre de s’amuser… Avec les mines de circonstances…                          Cela va de soi 😉

« Il est hors de question de céder » et penser comme l’autre

Au cours d’une formation, un cas concret est étudié.

-Et vous que feriez-vous à la place de ce responsable?

La réponse tombe: -il est hors de question de céder! La loi est pour nous!

– Oui vous avez raison (notez le caractère bienveillant du formateur… qui ne voulait pas se faire lyncher  non plus). La loi est pour vous. Mais que risque-t-il de se passer? Immédiatement, et sur le moyen terme, pour vous et votre organisme? Et pouvez-vous me rappeler votre objectif initial? Comment pouvez-vous l’atteindre si vous envisagez la situation d’abord sous l’angle de la loi?

Silence pesant…

On peut avoir la loi pour soi et avoir tord en terme de communication… Pas facile à faire admettre à des responsables qui sur le fond… Pas facile de penser comme l’autre, de se mettre à sa place pour prendre une décision.

La crise à l’UMP: quels conseils donneriez-vous?

Je n’ai pas l’habitude de parler politique.

Mais avouez que d’un strict point de vue technique, le déchirement des postulants à la direction de l’UMP est très intéressante.

La crise est une crise de confiance dans l’appareil du parti. C’est un déchirement d’hommes qui n’arrivent plus ou ne peuvent plus tempérer leurs partisans, lesquels s’épanchent dans les médias au moment où il faudrait un peu de retenue pour ménager l’avenir.

Y avait-il des signes annonciateurs de la crise? A posteriori, c’est facile de le dire. Je n’avais pas aimé l’ambiance du débat télévisé totalement électrique. Mais je crois qu’il n’y avait surtout pas de chef reconnu au parti depuis la défaite de Nicolas Sarkozy. Ce dernier n’avait pas préparé sa suite, ou bien avait cru pouvoir revenir facilement en ne laissant pas de dauphin clairement désigné.

Bref, la déchirure survient, d’autant plus violente qu’elle arrive après une défaite que les intéressés n’arrivent pas à reconnaître. Trauma sur trauma.

D’aucuns peuvent s’en féliciter, sauf que cette équipe venait de diriger le pays et qu’elle commençait à préparer 2017.

Alors quel peut être le conseil avisé d’un communicant dans de telles circonstances? J’aurais tendance à faire table rase et reprise en main des prises de position individuelles. Et pourtant je suis plutôt favorable à la subsidiarité. Mais tout cela est facile à dire. Si vous avez des propositions, non pas pour sauver l’UMP, ce n’est pas mon propos, mais pour agir dans une telle configuration, je vous écoute, je vous lis avec plaisir.

Animer une table ronde sur un sujet que l’on connaît bien… Petit RETEX

En moins d’une semaine, j’ai eu le plaisir d’animer deux tables rondes qui touchaient à mon ancien métier: l’une à Blois dans le cadre des rendez-vous de l’Histoire, l’autre aux Invalides sur les blessures invisibles.

Même s’il l’on quitte l’uniforme, on conserve certaines habitudes: après l’action retour sur ce qui s’est passé pour avoir « un retour d’expérience » ou RETEX ou débriefing.

Je n’aime pas les tables rondes au cours desquelles les interlocuteurs ne se parlent pas, ne se répondent pas. C’est pourquoi j’ai essayé de faire réagir chacun des participants. Ils ont volontiers accepté la règle, ce qui a décrispé l’assistance.

Pour « Des paysans des tranchées aux jeunes des banlieues: qui sont les soldats français? » qui s’est tenue à Blois vous trouverez un CR, presque une transcription sur le site Les Clionautes.

Pour les Invalides, voici un lien sur France Info qui permet d’entendre mes camarades Clervoy et Thiébault.

Bonne lecture.

Vouer Renault aux gémonies pour manque d’humanité ou le comble de la recherche de l’excellence

Quel méchant Renault! Renault dans la pseudo affaire d’espionnage qui a conduit à licencier trois ingénieurs expérimentés, a été jusqu’à envisager leur suicide. La preuve? Des communiqués prêts à diffusion ont été divulgués.

Renault est-il si mauvais que cela? D’un point de vue communication, il est toujours avantageux de pouvoir réagir vite, donc de préparer le travail en envisageant toutes les hypothèses.  Comme de plus, Renault est un univers d’ingénieurs où chacun est habitué à pousser les raisonnements, en fonction de « process » bien établis, le plus loin possible pour arriver aux limites, il n’est pas anormal que l’on ait pu envisager le suicide de l’un des cadres renvoyés. N’oublions pas que Renault avait connu peu de temps auparavant une série de drames de ce type sur les lieux de travail. Dans l’analyse du travail souterrain trop méconnu des communicants, cette préparation est donc à la fois logique et même plutôt une bonne chose.

Cependant, entre envisager, se préparer à l’acte désespéré d’un ancien collaborateur et l’écrire noir sur blanc, même sans mentionner le nom, il y a une frontière imperceptible qui fait passer de l’action prévoyance légitime à celle d’attitude froide et inhumaine. « Si vous avez envisagé le suicide d’un de vos anciens employés, pourquoi n’avez vous pas été retenu dans votre action de licenciement? » Nous sommes en fait entré dans la non assistance à personne en danger.

L’acte technique de préparation était peut-être légitime, mais sa seule réalisation amplifie l’image d’une entreprise déshumanisée. La logique intellectuelle devient un outil au profit d’un monstre froid.

Les communicants de Renault ont voulu bien faire en anticipant un problème réel, ils ont amplifié l’image caricaturale de leur entreprise. L’intention était presque louable, la réalisation trop logique, trop scientifique, est une catastrophe pour la perception de l’entreprise et de ses dirigeants.

En communication, méfions-nous des règles préétablies et parfois, c’est un comble, du travail préalable trop bien fait qui peut engoncer les organisations et empêcher leur adaptation.

Tuyaux et flux

Sachez le je n’aime pas ceux qui confondent la communication avec les tuyaux. Sans méchanceté aucune. Donnez une information à un informaticien pour qu’il la mette en forme et on se retrouve en général avec un truc froid, rationnel et vraiment peu attractif. Ce n’est pas leur faute aux tuyauteurs, ils construisent des tuyaux pour véhiculer des messages, des objets. Mais les messages çà ne se construit pas comme des tuyaux. Ce n’est pas toujours rationnel, il y beaucoup d’intuition, beaucoup d’art, un peu comme la guerre.

Et pourtant aujourd’hui, je suis content pour les tuyauteurs, parce ce que sans eux, moi communicant je ne sais pas faire et surtout je suis fragile du point de vue de la sécurité.

Aujourd’hui Jean-Marie Bockel, sénateur et ancien secrétaire d’Etat, a présenté un rapport sur la cyber défense. Je ne l’ai pas lu, mais Jean Guisnel et un de ses confères du Point l’a fait. Et çà donne envie de le lire et en cette période de réflexion sur le Livre Blanc, çà donne envie de réfléchir, ne serait-ce que pour faire un clin d’oeil à Pierre Bayle et à Olivier Kempf. Alors bonne journée et bonne réflexion.

Twists et tweet

Amusants les psychodrames tweetés de la semaine. On croit rester dans la sphère privée et voilà nos propos sur la place publique. A moins que..

Attachant la volonté de l’armée de Terre de créer un Prix Pierre-Schoendoerffer pour récompenser une production audiovisuelle. On peut cependant se poser la question si un tel prix doit rester au seul niveau de l’armée de Terre. Ne devrait-il pas être du niveau ministériel? Les marins ne sont -ils pas concernés par le « crabe tambour »? Au-delà de l’interrogation, il est bon, à mon sens de poursuivre l’œuvre de témoignage et de fidélité de cet homme. Vive la mémoire! Vive la reconnaissance!

Et puis en relisant mes carnets du mois, je m’aperçois aussi que j’ai oublié de parler du séminaire communication au profit des officiers stagiaires de l’École de Guerre qui s’est déroulé en mai en collaboration avec Pierre Servent. Quelques réflexions ont été données en conclusion :

– le schéma émission réception est intéressant, mais trop simple. Il y a toujours des interférences. En communication, en stratégie de communication, ce sont ces interférences qu’il convient d’anticiper.

– la communication d’une institution nécessite de la cohérence, mais cette cohérence ne peut pas gommer les différences sous peine de perdre une certaine forme de crédibilité, de donner dans le style langue de bois.

– la communication c’est un paradoxe entre la construction longue et patiente d’un discours et d’une image  (continuité des efforts et de la stratégie suivie) et les obligations de l’instantanéité, qui dégagé de l’idée de continuité peut ruiner des années de travail.

– communiquer pour qui et pour quoi faire? Avec quels outils et quels porte-parole?

En relisant cela, en le reliant à mon dernier post et au premier paragraphe de celui-ci, je souris. Communiquer sans connaître l’environnement dans lequel on évolue relève franchement de l’équilibrisme. Ils n’ont pas été brillants les grands stratèges d’agence de l’Elysée et de Brienne la semaine dernière! Je persiste. S’il l’avaient été, Jean Guisnel et JDo Merchet n’auraient peut-être pas commis quelques approximations, ainsi que l’a fait remarquer le camarade François Chauvancy le 10 juin dernier.

La belle cérémonie et les paroles fortes du président devant les cercueils gommeront-elles les premières maladresses? Il semblerait que l’hôtel de Brienne soit conscient du problème… La période est à l’observation et non plus à la confiance. La communication, ce ne sont pas des petites phrases lâchées au hasard ou non, ce n’est pas la petite politique des bons mots et des slogans. La communication c’est un outil de management, c’est une obligation d’écoute et de modestie. Dur d’apprendre l’humilité quand on arrive au pouvoir ou dans les cercles du pouvoir.

La comm? Cela fait aussi partie du métier des militaires

Il y va fort Jean Guisnel avec son post intitulé: Afghanistan: Hollande impose le silence aux armées. On le sent énervé…

On le comprend un peu.

Il est dommage de souligner des problèmes alors que le propos serait plutôt de parler des soldats français qui sont tombés samedi matin en Afghanistan. Il ne faut quand même pas les oublier, eux, leurs familles, leurs frères d’armes.

Mais il est quand même possible de souligner une sorte de boubiboulga dans  la gestion de l’affaire sur le plan médiatique.

Nous savons tous, que lorsque la crise se déclenche surtout à des milliers de kilomètres qu’il est difficile d’avoir d’un seul coup un compte rendu précis et détaillé qui permet d’expliquer ce qui se passe. Le ministère de la Défense et les communicants militaires en particulier savent pourtant faire. Et hier silence radio insipide sauf de la part du politique, annonce des unités touchées sans que visiblement les familles ne soient encore prévenues..; mise à l’écart des militaires.

De facto, la DICoD, service de niveau ministériel, semble avoir été court-circuitée et l’état-major des armées muselé. Or ils savent faire dans ce genre de situation. Alors qu’est-ce qui a changé? Deux conseillers auprès de politiques, à l’Elysée et à Brienne.

Lors de la première conférence de presse du ministre de la Défense, Jean-Dominique Merchet aurait pu ne pas poser une question importante pour le ministre lui-même, si le DICoD lui ne lui avait pas tendu un micro. Ah connaître le terrain! Le terrain ce sont les journalistes mais aussi les gens qui savent faire, connaître des structures avec leurs forces et leurs faiblesses. Hier on interdit aux militaires de parler pour privilégier le discours politique. Celui-ci est légitime, celui des militaires l’est autant et il peut conforter le premier. Il suffit de coordonner. Le terrain médiatique n’était pas occupé… surprenant pour des pros alors que les militaires ont prouvé qu’ils savent faire.

Les premiers pas des socialistes semblaient plutôt bons en matière de Défense, il ne faudrait pas que les maladresses s’accumulant, avec un vision étroite de la communication politique en situation de crise, ne provoque l’énervement. La centralisation et le contrôle étroit reviennent à créer une marmite.Pourquoi, à la douleur ajouter de la frustration? Le terrain, le management… Il ne suffit pas d’avoir des diplômes pour savoir.

Guisnel visiblement n’a pas aimé lui non plus. Oui la communication fait aussi partie du métier militaire. Il ne faudrait peut-être pas l’oublier.

Mais halte aux récriminations! Pensons à ceux qui sont dans la douleur. Honneur à ceux qui sont tombés.

La Rumeur: … on en reparle mais chuut!

Intéressant de constater que l’on reparle de la rumeur.

C’était au début de l’année le livre de Laurent Gailbraud (« Orchestrer la rumeur », Eyrolles) et hier le post synthétique de mon ami George Peillon sur le sujet:

Pour mémoire mon camarade Olivier Kempf avait interviewé Laurent Gailbraud pour son blog EGEA:

« 4/ Vous expliquez qu’une rumeur « se croit », mais « ne s’explique pas ». Et pourtant, vous affirmez qu’il faut « comprendre » la rumeur : d’où vient ce paradoxe apparent ?

Je pense surtout qu’une rumeur se ressent. Ce qu’il faut chercher à « comprendre » ce sont les ressorts humains qui sous-tendent le processus car ils sont récurrents. On pourrait synthétiser la question avec une seule interrogation : « qu’est-ce que mes contemporains ont envie d’entendre ? »

D’ailleurs, en terme d’influence, vous serez beaucoup plus efficace à comprendre les raisons de l’existence d’une rumeur que de chercher à la combattre. 91 % des rumeurs ont pour origine la haine et la peur. Il n’est pas besoin de beaucoup réfléchir pour voir sur quel registre il va falloir s’orienter. Quand vous aurez compris leur haine et leur peur vous devriez savoir ce qu’ils veulent entendre. Ceci devrait bien servir à quelque chose que cela soit aux politiciens ou aux chefs d’entreprises.

Vous souvenez-vous de la rumeur récente selon laquelle le président de la république serait mort ? Et puis pas mort dans son sommeil tranquillement mais dans un accident de la route avec relent de bain de sang.

C’était le 26 février 2012. A quelques semaines des présidentielles…« 

Porte-parole ci… porte-parole là… Dîtes-moi c’est quoi un porte-parole?

Un jour, en me recevant un chef m’a dit: »[…] Vous êtes mon porte-parole. Cela veut bien dire ce que cela veut dire. Vous portez ma parole et uniquement la mienne. » Vive l’initiative!

Alors moi en repensant à cela et essayant de tirer des conclusions de la dernière campagne présidentielle, je me suis demandé si les porte-parole étaient des perroquets ou bien des pédagogues ou bien des étouffoirs.

Parce que j’ai vu un étouffoir. Le problème est que je sais plus de qui il était porte-parole. Il avait une autorité hiérarchique, il prenait la parole heure par heure, pendant qu’une équipe de policiers coincés en sandwich entre le politique et un assassin retranché dans son appartement. Quand une opération est menée, il y a certainement besoin d’un porte-parole. Mais d’un gars qui connaisse la technique, qui explique le plus possible ce que font ses copains. Là, il y avait un porte-parole qui étouffait la parole des acteurs de terrain et l’accaparait à son propre profit. On a dû penser que les policiers ne savaient pas parler. Mais le problème est que le ministre ne connaît pas vraiment, pas suffisamment le travail technique des policiers. IL ne parle pas en fonction de l’opération mais d’un autre agenda. Il devient donc un maillon gênant dans la communication…. des policiers.  On a pu parler de récupération politique parce que justement le politique étouffait tout. La prise de parole du ministre est légitime mais pas au « contact ».

A mon sens, chaque niveau à son  porte-parole. Chaque parole est à destination d’un public. Les publics peuvent se confondre mais on ne doit pas oublier, pour parler comme les commerciaux, de les segmenter. Chaque parole permet de renforcer l’autre. Il est vrai que cela demande de la subsidiarité et donc de la confiance. Subsidiarité nécessite aussi cohérence et continuité…

J’en tire la conclusion que la façon dont travaille un porte-parole est un bon indicateur de ces deux notions… et donc de la nature de la communication.

Lors de la campagne, je n’ai pas compris le rôle des porte-paroles. J’avais l’impression qu’il y avait les candidats, leur porte-parole et puis tous les autres qui détenaient la parole du chef. Je n’ai pas compris… Moi pas fait pour la politique. A moins que les mots n’aient pas de sens: dans porte-parole… ;-)), à moins qu’il ne devienne un titre symbole de la confiance du chef, de la même façon que sous l’ancien régime on pouvait faire des ducs et des comtes.

Alors un porte-parole c’est quoi? C’est  quelqu’un qui parle de ce qu’il connaît… et parfois il vaut mieux faire parler quelqu’un d’autre de plus compétent et donc de plus crédible que de le faire. Le porte-parole est un pédagogue, un médiateur qui doit être capable de s’effacer et de rester en même temps vigilent. J’aime bien la métaphore du phare que l’on retrouve sur mon site (excusez pour la pub et l’autosatisfaction).

Le porte-parole c’est aussi le fusible du chef. Oui c’est ingrat sur le moment.

C’est aussi celui qui est au courant de ce que pense le chef et les chefs de ses chefs et les adjoints de ses chefs pour être capable de proposer des synthèses, mais surtout de saisir des occasions de prise de parole de façon décisive et autonome. Pas facile de savoir. Imaginez; le porte-parole est au contact des médias donc il est une source potentielle de fuite. Donc on le regarde de travers…

Bon d’accord il faudra que je vous fournisse le portrait du parfait porte-parole. Ce sera plus simple. Beau, vigilent, capable de s’adapter. Bref… j’attends qu’Hervé m’envoie une photo pas trop lourde; parce que celles que j’ai, je n’arrive pas à les désépaissir… Heuh moi pas connaître photoshop… Et puis je verrai si Hervé me lit 😉

Une belle brochette de porte-paroles au Kosovo qui travaillaient dans une respectueuse différence complémentaire. Merci à Hervé… ;-))