Les mots toujours les mots

Une citation qui m’a plu trouvée dans « L’Art militaire de Napoléon » de Jacques Garnier, récemment paru chez Perrin

« A la guerre, il faut d’abord bien établir la langue pour s’entendre, car c’est faute de cela qu’on prend une chose pour une autre ».

L'Art militaire de Napoléon

Revenir sur la communication en travaillant sur les « artistes de l’extrême »

C’est du défaut de compréhension de ce qui est dit que découlent les erreurs dans l’action. Il faut donc revenir au principe de base de la communication: émettre un message, ce n’est pas se contenter de le concevoir et de l’émettre, c’est aussi s’assurer qu’il a été bien compris, quitte à le reformuler.

Au moment de l’action guerrière, il n’est plus temps d’établir le code. Cela demande donc de l’anticipation et de la réflexion. L’absence de communication peut donc tuer concrètement et aussi efficacement qu’une balle.

C’est pour cela que l’armée de Terre française a rédigé un document de référence qui facilité à la fois la conception et l’exécution des ordres et que l’OTAN a fait de même avec des « standards » ou « standard agreements » (STANAG).

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